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LA VOIE DE L'ÉPÉE: MAI 1978, LE MOIS DE LA FOUDROYANCETRANSLATE THISPAGE
Le FNLC lance une grande offensive en mai 1978 avec une force d’environ 3 000 « Tigres katangais ». La troupe s’empare de Kolwezi, une ville de 100 000 habitants, dont 3 000 Européens, et point clé du Shaba au cœur des exploitations minières. Les exactions contre la population et notamment les Européens commencentaussitôt.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE BRÈVE HISTOIRE DES SNIPERS-2ETRANSLATE THISPAGE
Les choses changent avec l’apparition des lignes de tranchées à la fin de 1914. Le premier tireur d’élite français connu est sans doute l’adjudant Lovichi, qui prend l’habitude de se poster dans le no man’s land entre les lignes et d’y attendre pendant des heures pour abattre un Allemand puis ceux qui tentent de le secourir. Tireur de compétition avant-guerre, il est parti LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE BRÈVE HISTOIRE DES SNIPERS-3ETRANSLATE THISPAGE
(suite) Cette coopération, de talents et compétences complémentaires, d’une ER avec une équipe de TE, dans un cadre espace-temps bien défini (dans la stricte conformité des ROE 420, 421, etc.) avaient déjà été initiée sur Jehol III, avait été reprise et développé par nos soins et fonctionnait très bien sur notre mandat Jehol IV, puis avait été poursuivi et même un moment LA VOIE DE L'ÉPÉE: L'AUDACE DE SERVIR-GUILLAUME MALKANITRANSLATETHIS PAGE
Ces témoignages exposent la singulière hétérogénéité de ces officiers néanmoins tous rassemblés autour d'une devise fédératrice : l'audace de servir. Guillaume Malkani, L'audace de servir, Books on Demand, mars 2021, 294 pages. Publié par Michel Goyaà 5/08/2021.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE RÉVOLUTION AFRICAINE DANS LESTRANSLATE THISPAGE
Une révolution africaine dans les affaires militaires et autres études. J'ai le plaisir de votre présenter la nouvelle version modifiée et largement augmentée de La révolution africaine dans les affaires militaires. Ce petit ouvrage (24 pages) de Laurent Touchard et moi-même est disponible sur Amazon ici en version Kindle (leformat
LA VOIE DE L'ÉPÉE: BH-L'EXPÉRIENCE STRYKERTRANSLATE THIS PAGE BH-L'expérience Stryker. En l’espace de dix ans seulement et en partant de rien, l’US Army a réussi à constituer sept brigades Stryker et s’apprête à en former deux de plus en 2013. Cette expérience présente beaucoup d’intérêts pour l’armée de terre française. D’abord par LA VOIE DE L'ÉPÉE: OPEX-UN MAGNIFIQUE SYSTÈME DETRANSLATE THIS PAGE OPEX-Un magnifique système de simulation de combat d'infanterie. De retour de la convention Wargame de l'Ecole de guerre, j'avoue avoir été impressionné par la créativité des auteurs français. J'ai été bluffé notamment par un système de simulation d'engagements tactiques modernes avec figurines baptisé OPEX. Pour 12 euros, vous LA VOIE DE L'ÉPÉE: LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL (2S) …TRANSLATETHIS PAGE
Dernièrement vous avez dit en parlant de la Syrie: " Il faut une coalition internationale à laquelle, à mon sens, la France devrait participer en mettant, elle aussi, un nombre limité de troupes au sol. " Et vous avez ajouté qu'elle (la France) doit prendre "l'initiative d'une coalition internationale qui devrait évidemment associer en premier lieu les États de la région." LA VOIE DE L'ÉPÉE: LES ARMÉES AFRICAINES FACE AUX …TRANSLATE THISPAGE
Depuis la fin de la guerre froide, la plupart des Etats africains sub-sahariens souffrent particulièrement de ces tensions. Les groupes armés, seigneurs de la guerre, milices de défense ethniques, armées privées d’exploitants illégaux, pirates, sécessionnistes, bandits, s’y sont multipliés selon une logique de prédation qui remplace, à l’exception des groupes islamistes, les LA VOIE DE L'ÉPÉETRANSLATE THIS PAGE9/30/2020MICHEL GOYAOPÉRATIONSSAHELLE FAUTEUIL DE COLBERTMARS ATTAQUE Pour sa première mission extérieure, le capitaine Guillaume Ancel, 27 ans, débarque en mai 1992 au Cambodge, pays ravagé par vingt années de guerre. Avec les soldats de la mission de paix de l’APRONUC (Autorité Provisoire des Nations Unies au Cambodge), il s’agit de faire appliquer les accords de Paris, en commençant pardésarmer
LA VOIE DE L'ÉPÉE: MAI 1978, LE MOIS DE LA FOUDROYANCETRANSLATE THISPAGE
Le FNLC lance une grande offensive en mai 1978 avec une force d’environ 3 000 « Tigres katangais ». La troupe s’empare de Kolwezi, une ville de 100 000 habitants, dont 3 000 Européens, et point clé du Shaba au cœur des exploitations minières. Les exactions contre la population et notamment les Européens commencentaussitôt.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE BRÈVE HISTOIRE DES SNIPERS-2ETRANSLATE THISPAGE
Les choses changent avec l’apparition des lignes de tranchées à la fin de 1914. Le premier tireur d’élite français connu est sans doute l’adjudant Lovichi, qui prend l’habitude de se poster dans le no man’s land entre les lignes et d’y attendre pendant des heures pour abattre un Allemand puis ceux qui tentent de le secourir. Tireur de compétition avant-guerre, il est parti LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE BRÈVE HISTOIRE DES SNIPERS-3ETRANSLATE THISPAGE
(suite) Cette coopération, de talents et compétences complémentaires, d’une ER avec une équipe de TE, dans un cadre espace-temps bien défini (dans la stricte conformité des ROE 420, 421, etc.) avaient déjà été initiée sur Jehol III, avait été reprise et développé par nos soins et fonctionnait très bien sur notre mandat Jehol IV, puis avait été poursuivi et même un moment LA VOIE DE L'ÉPÉE: L'AUDACE DE SERVIR-GUILLAUME MALKANITRANSLATETHIS PAGE
Ces témoignages exposent la singulière hétérogénéité de ces officiers néanmoins tous rassemblés autour d'une devise fédératrice : l'audace de servir. Guillaume Malkani, L'audace de servir, Books on Demand, mars 2021, 294 pages. Publié par Michel Goyaà 5/08/2021.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE RÉVOLUTION AFRICAINE DANS LESTRANSLATE THISPAGE
Une révolution africaine dans les affaires militaires et autres études. J'ai le plaisir de votre présenter la nouvelle version modifiée et largement augmentée de La révolution africaine dans les affaires militaires. Ce petit ouvrage (24 pages) de Laurent Touchard et moi-même est disponible sur Amazon ici en version Kindle (leformat
LA VOIE DE L'ÉPÉE: BH-L'EXPÉRIENCE STRYKERTRANSLATE THIS PAGE BH-L'expérience Stryker. En l’espace de dix ans seulement et en partant de rien, l’US Army a réussi à constituer sept brigades Stryker et s’apprête à en former deux de plus en 2013. Cette expérience présente beaucoup d’intérêts pour l’armée de terre française. D’abord par LA VOIE DE L'ÉPÉE: OPEX-UN MAGNIFIQUE SYSTÈME DETRANSLATE THIS PAGE OPEX-Un magnifique système de simulation de combat d'infanterie. De retour de la convention Wargame de l'Ecole de guerre, j'avoue avoir été impressionné par la créativité des auteurs français. J'ai été bluffé notamment par un système de simulation d'engagements tactiques modernes avec figurines baptisé OPEX. Pour 12 euros, vous LA VOIE DE L'ÉPÉE: LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL (2S) …TRANSLATETHIS PAGE
Dernièrement vous avez dit en parlant de la Syrie: " Il faut une coalition internationale à laquelle, à mon sens, la France devrait participer en mettant, elle aussi, un nombre limité de troupes au sol. " Et vous avez ajouté qu'elle (la France) doit prendre "l'initiative d'une coalition internationale qui devrait évidemment associer en premier lieu les États de la région." LA VOIE DE L'ÉPÉE: LES ARMÉES AFRICAINES FACE AUX …TRANSLATE THISPAGE
Depuis la fin de la guerre froide, la plupart des Etats africains sub-sahariens souffrent particulièrement de ces tensions. Les groupes armés, seigneurs de la guerre, milices de défense ethniques, armées privées d’exploitants illégaux, pirates, sécessionnistes, bandits, s’y sont multipliés selon une logique de prédation qui remplace, à l’exception des groupes islamistes, les LA VOIE DE L'ÉPÉE: L'AUDACE DE SERVIR-GUILLAUME MALKANITRANSLATETHIS PAGE
Ces témoignages exposent la singulière hétérogénéité de ces officiers néanmoins tous rassemblés autour d'une devise fédératrice : l'audace de servir. Guillaume Malkani, L'audace de servir, Books on Demand, mars 2021, 294 pages. Publié par Michel Goyaà 5/08/2021.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE BRÈVE HISTOIRE DES SNIPERS-3ETRANSLATE THISPAGE
(suite) Cette coopération, de talents et compétences complémentaires, d’une ER avec une équipe de TE, dans un cadre espace-temps bien défini (dans la stricte conformité des ROE 420, 421, etc.) avaient déjà été initiée sur Jehol III, avait été reprise et développé par nos soins et fonctionnait très bien sur notre mandat Jehol IV, puis avait été poursuivi et même un moment LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA PITRERIE EN DANGERTRANSLATE THIS PAGE Je tiens à ne pas remercier par la présente un petit groupe de vieux généraux d’avoir contribué à nourrir l’image de militaires forcément réactionnaires, limite fascistes, commandés par des badernes manifestement nostalgiques, par ordre d’apparition l’écran, de l’opposition à la Gueuse, de la Cagoule, du régime de Vichy, de l’Algérie française et du petit putsch de LA VOIE DE L'ÉPÉE: QUAND LES PETITS AFFRONTENT LES …TRANSLATE THISPAGE
La guérilla française, faite de raids et de frappes aériennes, s’oppose à la guérilla djihadiste à son égard. Notons qu’il s’agit aussi d’une approche par défaut, les forces armées françaises n’ayant finalement plus les moyens d’occuper le terrain en permanence. Stephen Biddle a voulu remplacer lescatégories par un
LA VOIE DE L'ÉPÉE: BH-L'EXPÉRIENCE STRYKERTRANSLATE THIS PAGE D’abord par la vitesse de réalisation. Entre la décision du général Shinzeki, chef d’état-major de l’US Army, en octobre 1999 et l’engagement en Irak de la première brigade équipée de véhicules Stryker, il ne s’est passé que quatre ans.Il est donc possible de développer des programmes majeurs en moins de 15 ans. Cette rapidité n’est pas vraiment une question d’argent. LA VOIE DE L'ÉPÉE: NE PAS SUBIRTRANSLATE THIS PAGE Ne pas subir. L’élément le plus important de la confiance en soi est sans doute la possibilité d’agir, si possible contre la menace, à défaut d’agir tout court. Dans le film d’Alain Resnais, Mon oncle d’Amérique, le professeur Henri Laborit décrit une expérience de laboratoire. LA VOIE DE L'ÉPÉE: THÉORIE DU COMBAT HYBRIDETRANSLATE THIS PAGE Théorie du combat hybride. En juin 2006, lorsque le colonel Gronski, commandant la 2e brigade de la 2e division d’infanterie de l’US Army, quitte la ville de Ramadi, son constat est sans appel : la capitale de la province irakienne d’Anbar et ses alentours ne peuvent être contrôlés sans la présence d’au moins troisbrigades.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: OPEX-UN MAGNIFIQUE SYSTÈME DETRANSLATE THIS PAGE OPEX-Un magnifique système de simulation de combat d'infanterie. De retour de la convention Wargame de l'Ecole de guerre, j'avoue avoir été impressionné par la créativité des auteurs français. J'ai été bluffé notamment par un système de simulation d'engagements tactiques modernes avec figurines baptisé OPEX. Pour 12 euros, vous LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA FRANCE ET LE JEU DE L'ULTIMATUMTRANSLATE THISPAGE
Le jeu de l’ultimatum est une expérience de sociologie très simple qui consiste à donner 10 euros à un cobaye A et lui demander de partager cet argent avec un cobaye B. Il ne peut lui faire qu’une seule offre et si B refuse personne ne gagne quoi que ce soit. LA VOIE DE L'ÉPÉE: L’ÉTHIQUE DU SOLDAT FRANÇAIS-UN …TRANSLATETHIS PAGE
Le premier mérite de L’éthique du soldat français du général Benoit Royal, est de montrer que l’éthique n’est pas un luxe philosophique, une simple spéculation intellectuelle, mais un cadre indispensable pour l’action. Le second est de le faire de manière pragmatique, empirique même, en partant de nombreux cas concrets qui sont autant de dilemmes pour en dégager des lignes de LA VOIE DE L'ÉPÉETRANSLATE THIS PAGE9/30/2020MICHEL GOYAOPÉRATIONSSAHELLE FAUTEUIL DE COLBERTMARS ATTAQUE Sa mission : rencontrer certains de leurs chefs pour les amener déposer les armes. Lui, en tant que négociateur n’en porte pas. Chef de patrouille, il est à la tête de soldats de « l’armée du monde » venus de Chine, d’Amérique, du Népal, d’Italie oud’Uruguay.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: MAI 1978, LE MOIS DE LA FOUDROYANCETRANSLATE THISPAGE
Le FNLC lance une grande offensive en mai 1978 avec une force d’environ 3 000 « Tigres katangais ». La troupe s’empare de Kolwezi, une ville de 100 000 habitants, dont 3 000 Européens, et point clé du Shaba au cœur des exploitations minières. Les exactions contre la population et notamment les Européens commencentaussitôt.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: CONDUCT A MILITARY OPERATION FOR The mission itself is defined as an “effect” to be reached within a specific space-time frame and with defined resources (generally your combat unit but sometimes with supports). Most missions don’t involve fighting. Via voice (most often), in writing, through a table, a notebook, via an email, etc. LA VOIE DE L'ÉPÉE: OPEX-UN MAGNIFIQUE SYSTÈME DETRANSLATE THIS PAGE OPEX-Un magnifique système de simulation de combat d'infanterie. De retour de la convention Wargame de l'Ecole de guerre, j'avoue avoir été impressionné par la créativité des auteurs français. J'ai été bluffé notamment par un système de simulation d'engagements tactiques modernes avec figurines baptisé OPEX. Pour 12 euros, vous LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA FRANCE ET LE JEU DE L'ULTIMATUMTRANSLATE THISPAGE
Le jeu de l’ultimatum est une expérience de sociologie très simple qui consiste à donner 10 euros à un cobaye A et lui demander de partager cet argent avec un cobaye B. Il ne peut lui faire qu’une seule offre et si B refuse personne ne gagne quoi que ce soit. LA VOIE DE L'ÉPÉE: LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL (2S) …TRANSLATETHIS PAGE
Dernièrement vous avez dit en parlant de la Syrie: " Il faut une coalition internationale à laquelle, à mon sens, la France devrait participer en mettant, elle aussi, un nombre limité de troupes au sol. " Et vous avez ajouté qu'elle (la France) doit prendre "l'initiative d'une coalition internationale qui devrait évidemment associer en premier lieu les États de la région." LA VOIE DE L'ÉPÉE: L’ART DE LA GUERRE DANS STARSHIPTRANSLATE THISPAGE
La force armée de la Fédération terrienne est séparée entre les deux organisations multiséculaires de milieux : la Flotte, pour tous les espaces fluides (espace et air, la mer sans doute aussi qui n’est jamais évoquée) et, pour les espaces solides, une armée de Terre qui n’est jamais nommée comme telle et qui se confond largement avec l’Infanterie mobile (IM). LA VOIE DE L'ÉPÉE: L’ÉTHIQUE DU SOLDAT FRANÇAIS-UN …TRANSLATETHIS PAGE
Le premier mérite de L’éthique du soldat français du général Benoit Royal, est de montrer que l’éthique n’est pas un luxe philosophique, une simple spéculation intellectuelle, mais un cadre indispensable pour l’action. Le second est de le faire de manière pragmatique, empirique même, en partant de nombreux cas concrets qui sont autant de dilemmes pour en dégager des lignes de LA VOIE DE L'ÉPÉE: THE RETREAT OF AMERICAN TROOPS FROM In the night of August 18, 2010, the last American combat unit that was still stationed in Iraq crossed the border of Kuwait. Although former president Obama had announced an “accomplished mission”, no particular ceremony was held to celebrate the success of the mission when the American troops finally left the country of Iraq. LA VOIE DE L'ÉPÉE: LES ARMÉES AFRICAINES FACE AUX …TRANSLATE THISPAGE
Depuis la fin de la guerre froide, la plupart des Etats africains sub-sahariens souffrent particulièrement de ces tensions. Les groupes armés, seigneurs de la guerre, milices de défense ethniques, armées privées d’exploitants illégaux, pirates, sécessionnistes, bandits, s’y sont multipliés selon une logique de prédation qui remplace, à l’exception des groupes islamistes, les LA VOIE DE L'ÉPÉETRANSLATE THIS PAGE9/30/2020MICHEL GOYAOPÉRATIONSSAHELLE FAUTEUIL DE COLBERTMARS ATTAQUE Sa mission : rencontrer certains de leurs chefs pour les amener déposer les armes. Lui, en tant que négociateur n’en porte pas. Chef de patrouille, il est à la tête de soldats de « l’armée du monde » venus de Chine, d’Amérique, du Népal, d’Italie oud’Uruguay.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: MAI 1978, LE MOIS DE LA FOUDROYANCETRANSLATE THISPAGE
Le FNLC lance une grande offensive en mai 1978 avec une force d’environ 3 000 « Tigres katangais ». La troupe s’empare de Kolwezi, une ville de 100 000 habitants, dont 3 000 Européens, et point clé du Shaba au cœur des exploitations minières. Les exactions contre la population et notamment les Européens commencentaussitôt.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: CONDUCT A MILITARY OPERATION FOR The mission itself is defined as an “effect” to be reached within a specific space-time frame and with defined resources (generally your combat unit but sometimes with supports). Most missions don’t involve fighting. Via voice (most often), in writing, through a table, a notebook, via an email, etc. LA VOIE DE L'ÉPÉE: OPEX-UN MAGNIFIQUE SYSTÈME DETRANSLATE THIS PAGE OPEX-Un magnifique système de simulation de combat d'infanterie. De retour de la convention Wargame de l'Ecole de guerre, j'avoue avoir été impressionné par la créativité des auteurs français. J'ai été bluffé notamment par un système de simulation d'engagements tactiques modernes avec figurines baptisé OPEX. Pour 12 euros, vous LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA FRANCE ET LE JEU DE L'ULTIMATUMTRANSLATE THISPAGE
Le jeu de l’ultimatum est une expérience de sociologie très simple qui consiste à donner 10 euros à un cobaye A et lui demander de partager cet argent avec un cobaye B. Il ne peut lui faire qu’une seule offre et si B refuse personne ne gagne quoi que ce soit. LA VOIE DE L'ÉPÉE: LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL (2S) …TRANSLATETHIS PAGE
Dernièrement vous avez dit en parlant de la Syrie: " Il faut une coalition internationale à laquelle, à mon sens, la France devrait participer en mettant, elle aussi, un nombre limité de troupes au sol. " Et vous avez ajouté qu'elle (la France) doit prendre "l'initiative d'une coalition internationale qui devrait évidemment associer en premier lieu les États de la région." LA VOIE DE L'ÉPÉE: L’ART DE LA GUERRE DANS STARSHIPTRANSLATE THISPAGE
La force armée de la Fédération terrienne est séparée entre les deux organisations multiséculaires de milieux : la Flotte, pour tous les espaces fluides (espace et air, la mer sans doute aussi qui n’est jamais évoquée) et, pour les espaces solides, une armée de Terre qui n’est jamais nommée comme telle et qui se confond largement avec l’Infanterie mobile (IM). LA VOIE DE L'ÉPÉE: L’ÉTHIQUE DU SOLDAT FRANÇAIS-UN …TRANSLATETHIS PAGE
Le premier mérite de L’éthique du soldat français du général Benoit Royal, est de montrer que l’éthique n’est pas un luxe philosophique, une simple spéculation intellectuelle, mais un cadre indispensable pour l’action. Le second est de le faire de manière pragmatique, empirique même, en partant de nombreux cas concrets qui sont autant de dilemmes pour en dégager des lignes de LA VOIE DE L'ÉPÉE: THE RETREAT OF AMERICAN TROOPS FROM In the night of August 18, 2010, the last American combat unit that was still stationed in Iraq crossed the border of Kuwait. Although former president Obama had announced an “accomplished mission”, no particular ceremony was held to celebrate the success of the mission when the American troops finally left the country of Iraq. LA VOIE DE L'ÉPÉE: LES ARMÉES AFRICAINES FACE AUX …TRANSLATE THISPAGE
Depuis la fin de la guerre froide, la plupart des Etats africains sub-sahariens souffrent particulièrement de ces tensions. Les groupes armés, seigneurs de la guerre, milices de défense ethniques, armées privées d’exploitants illégaux, pirates, sécessionnistes, bandits, s’y sont multipliés selon une logique de prédation qui remplace, à l’exception des groupes islamistes, les LA VOIE DE L'ÉPÉE: 2020TRANSLATE THIS PAGE Briefing final. En bonus pour les lecteurs de la voie de l’épée, vous recevrez gratuitement les playbooks “4 étapes pour débriefer une mission, puis intégrer les enseignements” et “S’entraîner comme un militaire”. Publié par Michel Goya à 12/08/2020 11commentaires:
LA VOIE DE L'ÉPÉE: JUIN 2021TRANSLATE THIS PAGE Sa mission : rencontrer certains de leurs chefs pour les amener déposer les armes. Lui, en tant que négociateur n’en porte pas. Chef de patrouille, il est à la tête de soldats de « l’armée du monde » venus de Chine, d’Amérique, du Népal, d’Italie oud’Uruguay.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: MAI 1978, LE MOIS DE LA FOUDROYANCETRANSLATE THISPAGE
Le FNLC lance une grande offensive en mai 1978 avec une force d’environ 3 000 « Tigres katangais ». La troupe s’empare de Kolwezi, une ville de 100 000 habitants, dont 3 000 Européens, et point clé du Shaba au cœur des exploitations minières. Les exactions contre la population et notamment les Européens commencentaussitôt.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA CPIMA AU TCHAD (1969-1972)TRANSLATE THIS PAGE La 6 e Compagnie Parachutiste d’Infanterie de Marine (CPIMa) a participé à onze combats importants au Tchad de septembre 1969 février 1972, y déplorant 26 tués et 56 blessés pour 540 combattants ennemis mis hors de combat. Elle reste à ce jour l’unité élémentaire française qui a le plus combattu depuis la fin de la guerre d’Algérie et constitue toujours un modèle d LA VOIE DE L'ÉPÉE: DE LA RÉFORME DES ARMÉESTRANSLATE THIS PAGE En trente-trois de carrière militaire, j’ai connu le plan « Armées 2000 » dans les années 1980, la professionnalisation complète des Armées à la fin des années 1990, la Revue générale des politiques publiques (RGPP) et deux livres blancs entre 2008 et 2015 pour rater de peu en bout de course la « bifurcation » de 2015. Cela fait une restructuration profonde, appelons cela LA VOIE DE L'ÉPÉE: LA FRANCE ET LE JEU DE L'ULTIMATUMTRANSLATE THISPAGE
Le jeu de l’ultimatum est une expérience de sociologie très simple qui consiste à donner 10 euros à un cobaye A et lui demander de partager cet argent avec un cobaye B. Il ne peut lui faire qu’une seule offre et si B refuse personne ne gagne quoi que ce soit. LA VOIE DE L'ÉPÉE: BH-L'EXPÉRIENCE STRYKERTRANSLATE THIS PAGE D’abord par la vitesse de réalisation. Entre la décision du général Shinzeki, chef d’état-major de l’US Army, en octobre 1999 et l’engagement en Irak de la première brigade équipée de véhicules Stryker, il ne s’est passé que quatre ans.Il est donc possible de développer des programmes majeurs en moins de 15 ans. Cette rapidité n’est pas vraiment une question d’argent. LA VOIE DE L'ÉPÉE: PEARL HARBOR 2002-QUAND L’IRAN …TRANSLATETHIS PAGE
Pearl Harbor 2002-Quand l’Iran coulait la Ve Flotte américaine. À l’aube du nouveau millénaire, les Américains décidèrent d’organiser la simulation stratégique et tactique la plus précise et réaliste jamais réalisée, afin officiellement de tester de nouveaux équipements, mais aussi de nouveaux concepts comme lesOpérations
LA VOIE DE L'ÉPÉE: 2017TRANSLATE THIS PAGE Entre le début du XXe siècle et 1914, la France se trouve incapable de doter son armée d’une artillerie lourde moderne et puissante. C’est un ratage qui va avoir de très lourdes conséquences sur les opérations de la Grande guerre et partant sur l’avenir même dupays.
LA VOIE DE L'ÉPÉE: UNE GRANDE ORGANISATION FACE À UN …TRANSLATETHIS PAGE
Une grande organisation face à un défi majeur : le miracle de la Marne. A la fin du mois d’août 1914 lors de la « la bataille des frontières », les cinq armées françaises livrent leurs premiers combats et se brisent toutes sur des forces allemandes mieux adaptées à la guerre moderne. VENDREDI 9 AOÛT 2019 LE POINT DE RENCONTRE Paru dans DSI n° 140, mars-avril 2019 Qu’y a-t-il de commun entre la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) et la guerre d’Indochine, plus précisément les opérations au Tonkin de 1950 à 1954 ? C’est simple, les deux adversaires ont eu le plus grand mal à se rencontrer pour s’affronter, comme s’ils évoluaient dans des univers parallèles. À chaque fois, c’est celui qui a fait l’effort d’aller dans l’univers de l’autre, parfois à l’invitation de ce dernier, qui l’aemporté.
UNE GUERRE SANS BATAILLES Dans la Grèce du VIIIe siècle au Ve siècle av. J.-C. les cités s’affrontaient selon un mode très ritualisé. Les villes constituaient des phalanges de miliciens-citoyens qui se rencontraient sur un terrain décidé d’un mutuel accord et le sort de la bataille décidait souvent de la campagne. La guerre était volontairement limitée dans sa durée et ses enjeux. Et puis cet équilibre s’est rompu. La cité de Sparte en premier lieu a constitué un système sociopolitique qui lui a permis de disposer d’une armée professionnelle et de la meilleure phalange de Grèce. Dans ces affrontements d’hoplites qui ressemblaient à deux masses en compression l’une contre l’autre, la décision se jouait dans les rangs arrières, parmi ceux qui regardaient le combat et en estimaient l’issue. Pour peu que cette estimation soit négative et le repli commençait qui se terminait le plus souvent en fuite générale. À ce jeu-là, les inflexibles Spartiates étaient apparemment imbattables. Aussi lorsqu’au printemps 431, ils pénètrent avec leurs alliés dans l’Attique, leur victoire sur Athènes ne fait, semble-t-il, aucun doute. Les Athéniens ne pourront supporter de voir leurs cultures ravagées, ils viendront se battre et finalement périr. Or, à la grande surprise du roi de Sparte Archidamos, les Athéniens refusent le combat. En réalité, les récoltes ne constituent plus un enjeu vital pour Athènes qui fonde sa prospérité sur le commerce maritime et les tributs des îles « protégées ». La dévastation des sols ne l’oblige donc pas vraiment à aller sur un terrain où elle sera en position désavantageuse. Protégée par de solides fortifications, Athènes dispose en revanche d’une flotte, ce dont Sparte est totalement dépourvue. Avec cette flotte, il est possible de mener une campagne d’un nouveau type faite de raids sur les côtes afin d’épuiser les ressources de son adversaire et de rompre l’alliance avec la Mégaride, point de jonction du Péloponnèse et de l’Attique. Cette stratégie n’a finalement pas plus d’effet que celle des Spartiates. Ni Sparte, ni la Mégarie ne cèdent. Les deux adversaires s’obstinent encore ainsi pendant des années où ils ne se rencontrent quasiment jamais directement. UNE RENCONTRE DIFFICILE La situation au Tonkin au début de 1951 est similaire. Avec l’aide de la Chine, le Vietminh vient de constituer un corps de bataille de plusieurs divisions d’infanterie légère et de plusieurs régiments d’appui. Ce corps de bataille est particulièrement à l’aise dans le milieu montagnard et forestier du Haut-Tonkin. Il vient d’ailleurs de le démontrer en détruisant l’équivalent d’une division d’infanterie française aventurée le long de la routecoloniale n° 4.
En revanche, il se fait étriller par l’aviation et l’artillerie du corps expéditionnaire français (CEF) dès lors qu’il apparaît en espace ouvert, comme devant Vinh Yen en janvier 1951 à la pointe ouest du delta du Tonkin. Les deux autres tentatives de percée dans le delta au nord à Mao Khé et au sud sur la rivière Day, quoique plus prudentes, échoueront également. La leçon porte des deux côtés, les unités mobiles du CEF se risqueront peu en forêt, le corps de bataille vietminh n’attaquera plus les espaces ouverts du Delta. Dès lors l’équation opérationnelle est sensiblement la même qu’en Grèce, 2 500 ans plus tôt. Comment vaincre un adversaire qui domine complètement un milieu tout en ayant le loisir de ne pas aller sur le terrain préférentiel de l’autre ? De fait, c’est un problème opérationnel que l’on retrouve fréquemment et même de plus en plus. L’armée israélienne et le Hamas ou le Hezbollah, sont dans une situation similaire à celle du Tonkin. Pénétrer dans les espaces solides urbains et/ou souterrains comme Gaza-ville, occupés par les miliciens arabes est dangereux pour les soldats israéliens. Inversement, se présenter aux frappes de Tsahal est suicidaire. Les milieux antagonistes peuvent être incrustés, comme l’archipel de bases d’un corps expéditionnaire noyé au milieu d’un environnement tenu par un adversaire local. Le visible peut s’opposer au furtif, le jour à la nuit, le temps courtau temps long.
OBLIGER LA RENCONTRE Une première méthode pour sortir de l’impasse consiste coincer » son adversaire pour l’obliger à subir ses coups, jusqu’à obtenir sa soumission sinon sa destruction. C’est la méthode employée à la bataille de Sphactérie en 425 av. J.-C., lorsqu’un petit contingent spartiate est coincé par les troupes légères, javeliniers, archers ou frondeurs, athéniennes et forcé de se rendre. C’est l’embuscade géante de la RC4 déj évoquée, mais aussi le siège de Sadr City par les Américains de mars à mai 2008. Le quartier, peuplé de deux millions d’habitants et fief de l’armée du Mahdi, est bloqué par des murs et entouré d’un grand complexe de reconnaissance-frappes depuis les tireurs d’élite aux chasseurs-bombardiers en passant par les drones armés. Comme les Spartiates de Sphactérie, les Mahdistes harcelés finissent par déposer les armes. Dans ses trois guerres contre le Hamas, de 2008 à 2014, l’armée israélienne a procédé sensiblement de la même façon. Dans le dernier cas cependant, la stratégie du Hamas a quand même obligé les forces terrestres de Tsahal à pénétrer dans Gaza-ville, pour détruire les tunnels de pénétration en Israël, et à y subir des pertes conséquentes. À plus grande échelle encore, c’est la méthode employée par la coalition menée par les États-Unis pour faire plier la Serbie en 1999. Cette méthode ne fonctionne cependant pas toujours, loin s’en faut, pour peu que l’adversaire ait développé des contre-mesures ou simplement une volonté qui permettent de tenir le siège indéfiniment. En 2006, Israël échoue à s’imposer au Hezbollah par les seuls feux à distance, comme les Américains avec leurs campagnes de bombardement de la Corée du nord de 1951 à 1953 ou du Nord-Vietnam de 1965 à 1968 et comme donc les raids athéniens enMégaride.
S’il n’est pas possible de s’approcher de l’adversaire pour l’assiéger, il peut être possible au contraire de le faire venir à soi. Bien entendu pour que le combat soit possible, il faut que l’adversaire soit tenté et donc qu’il estime avoir une chance de vaincre. Il est donc nécessaire de se placer volontairement en situation de vulnérabilité au cœur de son espace. C’est l’approche opérationnelle tentée avec succès par les Spartiates avec le fort de Décélie dans l’Attique en 313 av. J.-C. ou par le CEF de Hoa Binh en 1950 à Séno en 1953. Cette dernière expérience se termine cependant par un désastre à Diên Biên Phu, témoignant de la difficulté de l’exercice, surtout si on procède toujours de la même façon face à un adversaire imaginatif. ALLER SUR LE TERRAIN DE L’AUTRE En réalité, la solution historiquement la plus efficace consiste imiter son adversaire et aller le combattre dans son milieu préférentiel. Il faut pour cela créer des unités spécifiques, pratiquement une nouvelle armée. Dans la guerre du Péloponnèse, il n’y avait véritablement que deux solutions opérationnelles : pour Athènes, transformer son armée pour la rendre capable de vaincre celle de Sparte sur le champ de bataille ; pour Sparte, créer de toute pièce une flotte et l’emporter sur mer. La première solution n’était pas impossible. Trente-trois ans après la fin de la guerre du Péloponnèse, le Thébain Epaminondas défera l’armée spartiate à Leuctres en innovant dans l’économie des forces sur le terrain. Le plus étonnant est finalement que ce soit la deuxième solution qui ait été mise en œuvre. Rien de plus éloigné aux très conservateurs et terriens spartiates que la guerre navale au loin. Ils parviennent pourtant à créer une flotte, aidés par le financement perse. Ils parviennent aussi à vaincre sur mer, aidés cette fois par les énormes erreurs de la direction stratégique athénienne, perdant des dizaines de milliers de rameurs professionnels dans la désastreuse expédition de Sicile ou mettant à mort ses stratèges victorieux après la bataille navale des Arginuses (406). Dominant déjà sur terre, sans tentative de contestation ennemie, et désormais sur mer, la victoire ne fait plus aucun doute pour Sparte. Au Tonkin, après une série de défaites. Le Vietminh transforme son tour son corps de bataille et le densifie en particulier d’une solide force d’artillerie sol-sol et anti-aérienne. Pour porter la logistique qu’impose cet alourdissement, la Chine fournit aussi un parc de camions. On s’éloigne ainsi de la légèreté et de la furtivité qui faisait la force des divisions vietminh, mais en ressemblant un peu plus au CEF il apparait plus facile de le vaincre sur son terrain. Comme la direction athénienne, le commandement français facilite aussi la tâche de l’adversaire en acceptant la bataille très loin de la capacité d’appui aérien et en engageant simultanément ses réserves dans une autre opération. Le mouvement inverse, c’est-à-dire pour les Français s’alléger, sortir des routes et aller traquer l’ennemi sur son propre terrain forestier montagneux était-il impossible ? Non, dix ans seulement avant Diên Biên Phu et à cinq cents kilomètres de là, les Britanniques ont engagé un volume de forces sensiblement équivalent aux Français à Diên Biên Phu, mais entièrement constitué de fantassins spécialisés dans le combat de jungle. Ce sont ces « Chindits » rustiques, associés à 600 avions, qui dominaient alors le terrain difficile face aux Japonais. Logiquement, c’est celui qui a le plus fort potentiel qui a le plus intérêt à aller sur le terrain de l’autre. Dans _How the Weak Win Wars_ Ivan Arreguin-Toft se livre à une analyse de 202 conflits asymétriques depuis 1800, c’est-à-dire, dans sa définition, opposant des entités dont les rapports de forces sont supérieurs ou égaux à 5 contre 1. Sa conclusion est que le fort l’emporte dans trois quarts des cas lorsqu’il imite le faible, mais dans un tiers des cas seulement si les forces restent diamétralement différentes. Pendant la guerre d’Algérie les forces françaises, modernes, maitresses du ciel, des routes et des feux ne deviennent vraiment efficaces que lorsqu’elles imitent l’infanterie légère de l’Armée de libération nationale (ALN). Les fantassins français quittent les véhicules et réapprennent à marcher et à vivre sur le terrain comme les rebelles, certains cavaliers retrouvent les chevaux. Face à un adversaire techniquement pauvre, mais insaisissable, l’innovation est alors une rétroévolution. Une fois sur le terrain de l’ALN, la combinaison des parachutistes et des commandos avec les hélicoptères, les avions à piston et l’artillerie s’avère particulièrement redoutable.PRENDRE DES RISQUES
On le voit cependant, modifier son modèle de forces pour aller sur le terrain de l’autre suppose des efforts conséquents. Il est préférable de disposer de ressources importantes, si possible très supérieures à celle de l’adversaire, de l’argent des Perses aux 2 % du PIB que la France consacre à la guerre d’Algérie. Il faut des équipements disponibles rapidement, comme les trirèmes grecques que l’on peut construire en quelques mois ou les stocks d’avions à pistons américains utiles pour les combats en Algérie. Il faut surtout des idées et une volonté. Cela demande du temps de modifier un modèle ou de créer une nouvelle force spécifique, au moins un an actuellement. Il faut déjà admettre les insuffisances de son modèle, que le conflit sera long, qu’il faut innover et investir alors que cette nouvelle force ne sera pas forcément utile pour un autre type d’adversaire, plus redoutable. Allez sur le terrain de l’autre, c’est cependant surtout prendre un risque et notamment un risque de pertes humaines, le moins accepté actuellement par les armées occidentales. Elles préfèrent donc rester dans leur zone de protection au risque d’une faible productivité en laissant le plus souvent l’initiative de l’adaptation à leurs adversaires. Ivan Arreguin-Toft, _How the Weak Win Wars_, Cambridge UniversityPress, 2005.
Victor Hanson, _La guerre du Péloponnèse_, Flammarion, 2010. Publié par Michel Goyaà 8/09/2019
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JEUDI 25 JUILLET 2019 RETOUR SOUS LE FEU-BRÈVE HISTOIRE D'UN LIVRE _Sous le feu-La mort comme hypothèse de travail_ est réédité dans quelques jours, occasion pour moi d’en faire la promotion en revenant sur le long processus de sa création. Le point de départ est effectivement très ancien. Il date presque de mon entrée en service au début des années 1980. Je me suis engagé à 21 ans comme élève sous-officier à l’École d’infanterie à Montpellier en 1983. J’y ai appris à la dure mon métier de chef de groupe de combat. J’y ai appris aussi m’étonner devant des choses incongrues. Un de mes instructeurs, l’excellent adjudant Gomez, que je comparais à Zim dans _Starship Troopers_ donnait ses ordres de combat au groupe à terre à la manière d’un chef de char parlant à la radio. C’était rapide et très efficace, mais en complet décalage avec la méthode règlementaire et ses douze cadres d’ordre, ces check-lists apprendre par cœur et à appliquer aux circonstances. Le fait qu’une grande organisation comme l’infanterie française (c’était l’époque des « 1 000 sections ») persiste appliquer une méthode alors qu’il était manifestement possible de faire mieux tout de suite ne cessait de m’interroger. _Message de service : alors qu’on n’a que le mot innovation la bouche, sous-entendant de belles machines sortant des coûteux laboratoires de nos industriels, l’application de cette méthode permettrait de faire un bond d’efficacité à nos centaines de groupes de combat sans dépenser un euro. Je l’ai longuement et profondément testé, il n’y aucun doute là-dessus. Fin demessage._
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Je continuais à m’étonner en observant les derniers feux des BATIVAP, ces « batteries de tests individuels de la valeur physique » où on mesurait chaque année le niveau physique du personnel en le faisant sauter en hauteur ou lancer des poids. Le regard perplexe de sous-officiers, par ailleurs de vrais athlètes du combat, devant une barre de saut en hauteur m’a aussi beaucoup interpellé. Comment pouvait-on mesurer le niveau physique de soldats en leur faisant passer des épreuves aussi techniques et aussi éloignées de ce qu’ils faisaient réellement. C’était absurde, mais cette absurdité était quand même née dans un cerveau et s’était imposée pendant de longues années. Je me disais que dans cette armée de Terre qui, à l’exception des quelques régiments professionnels, ne combattait plus depuis la fin de la guerre d’Algérie, il y avait eu une légère dérive et même un appauvrissement. La base de l’entrainement physique était la marche et le footing en short, le tir ne s’effectuait pratiquement qu’au posé à 200 mètres sur cible fixe ou parfois « au juger » et toujours sur ordre. Non que cela soit inutile, mais c’était peut-être un peu limité et il me semblait qu’on ne combattait pas forcément en short en petite foulée constante, ni que le tir s’effectua tranquillement face à de grandes cibles immobiles. Je soupçonnais aussi que l’organisation des groupes et sections tenait au moins autant de ce qu’on pouvait rentrer dans les véhicules façon sardines ou des économies à faire qu’ l’optimisation du combat débarqué, mon univers. Je soupçonnais fort aussi que ceux qui faisaient les règlements sur les groupes de combat n’en avaient jamais commandé directement eux-mêmes. Je me disais donc qu’il serait peut-être intéressant de revenir à la base, à la manière cartésienne ou bouddhiste selon les sensibilités (et ce qui me concerne plutôt la seconde) et de répondre à cette simple question : « quel est le job et quelle est la meilleure manière de l’exercer » ? une démarche qui a été historiquement à l’origine de nombreuses innovations. J’ai donc décortiqué, écouté, expérimenté et beaucoup lu. Le manuel du sous-officier d’infanterie de 1949 était une mine d’or plein de bruit et de fureur, là où les manuels de mes débuts mettaient des castors en casquette pour représenter les soldats. _L’anatomie de la bataille _de Keegan fut une révélation, _De l’incompétence militaire_ de Norman Dixon un amusement. Dans un champ parallèle, _La recherche de l’excellence_ et _Le chaos management_ de Peters et Waterman me passionnaient. Plus tard, alors que j’étais devenu officier, il y eut _Études sur le combat_ d’Ardant du Picq, le premier à avoir posé la question du comportement au combat en termes scientifiques avant de mourir lui-même au cœur de son sujet d’étude. Beaucoup d’autres ont accompagné ma carrière, avec une mention spéciale pour le très contesté mais très passionnant SLA Marshall et pour toute une série de travaux d’officiers français de l’entre-deux-guerres que je garde précieusement. Combien de distance peut-on parcourir dans le temps qui sépare la décision de vous tirer dessus, le tir lui-même et l’arrivée de la balle sur vous ? Vous ne savez pas ? Moi oui. Je passais ainsi deux ans de ma vie en formation de chef de groupe et de chef de section (je passe sur mes deux ans à Coëtquidan où je n’ai pas appris grand-chose), et douze à porter mettre en application cet enseignement, du commandement du groupe à celui de la compagnie, le tout dans quatre régiments différents et les opérations des années 1990. Je profitais ensuite de mon passage l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST) pour commencer à effectuer la synthèse de mes observations et réflexions, en abordant le combat comme un monde à part qui apparaît puis disparaît par bulles à l’intérieur desquelles se passent des choses étranges. En 2003, je publiais _Le fracas des âmes. La peur au combat et ses conséquences tactiques_ dans la revue _Les Champs de Mars_. C’était un de mes tout premiers écrits et j’en étais très fier, d’autant plus que l’article était commenté dans _Le Point_. Dans le même temps, j’étais engagé dans une thèse d’histoire sur l’évolution de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale. J’y trouvais évidemment une masse considérable de témoignages, le monde n’ayant jamais connu alors autant de vétérans instruits. J’y trouvais la confirmation de mon intuition sur la répartition inégale des rôles (je ne connaissais pas alors les travaux de Weiss qui l’ont établi statistiquement) dans les ambiances sous grande pression psychologique et aussi l’idée qu’il était difficile de décrire par des mots froids les ambiances brulantes du combat. Il fallait donc faire aussi sentir les choses et les témoignages de ces combattants-écrivains de Jünger Genevoix en passant par Tézenas du Montcel (mais certainement pas Barbusse) m’y aidaient beaucoup. Je décidais même de m’inspirer de leur style d’écriture. Je décidais aussi de recueillir des témoignages français actuels afin bien sûr de continuer à nourrir mes réflexions, mais aussi de mettre en avant des individus ordinaires ayant fait des choses extraordinaires pour la France sans que celle-ci n’en ait la moindre idée. Je profitais de mon passage à l’École de guerre pour interroger en détail mon camarade Bruno Héluin, dont je me disais que l’action sur le pont de Verbanja le 27 mai 1995 ferait une belle scène d’introduction à la James Bond, ainsi que le général de Saqui de Sannes sur la journée de 17 juin 1993 à Mogadiscio, les deux combats les plus violents des années 1990. Muté au Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF), je m’efforçais de collecter d’autres témoignages, comme celui de sous-officier avec un groupe dans un poste à Gohitafla en Côte d’Ivoire, mais je n’y parvenais pas. J’ignore encore aujourd’hui pourquoi il est aussi difficile de recueillir des témoignages personnels de soldats français au combat. Je faisais néanmoins avec ce que j’avais et profitais de la liberté de publier qui existait alors au CDEF pour proposer un premier document baptisé _Sous le feu_. Quand je dis qu’il existait une liberté de publier, il faut relativiser. Ce qui avait surtout freiné la publication, c’était que _Sous le feu_ ne comportait que des témoignages de marsouins et de légionnaires, un stock de témoignages à l’époque forcément plus riche et surtout plus accessible pour moi. Je publiais néanmoins ce document, toujoursdisponible ici
,
et en restait là pour quelques années, conservant toujours en tête l’idée d’en faire un livre grand public. Je décidais de m’y mettre huit ans plus tard, en 2013, lorsque j’ai reçu un mail d’un officier du génie ayant quitté le service et m’expliquant comment ce petit fascicule l’avait aidé dans sa mission en Afghanistan. Très touché, je découvrais que je pouvais faire œuvre utile, et me remettais à la tâche. Je développais donc _Sous le feu_ qui devenait aussi _La mort comme hypothèse de travail_. J’ai une collection de titres possibles et celui-ci est une paraphrase de _L’amour comme hypothèse de travail_ un roman de Scott Hutchins dont j’ignore par ailleurs tout. En l’espace de quelques semaines, je développais les chapitres déjà existants et en ouvrais d’autres sur la préparation au combat. J’introduisais d’autres témoignages et m’incluais dans le discours. J’hésitais à parler à la première personne, à la manière américaine, mais je trouvais que cela donnait forcément plus de chair derrière les mots. Bien entendu, alors que j’ai essayé malgré tout de ne pas de mettre en avant (j’ai même supprimé le témoignage personnel que je voulais initialement inclure), c’est quand même cela qui me sera surtout reproché avec l’idée que j’étais fasciné par les surhommes, les super-combattants, ce qui n’est peut-être pas complètement faux pour un orphelin de père et lecteur de Nietzsche. Je mélangeais le tout, statistiques, références scientifiques, témoignages historiques ou amicaux, soignais un peu mon style, testais les chapitres sur La voie de l'épée et présentais cet ensemble baroque à mon éditeur, Xavier de Bartillat, qui grâce lui soit rendue, accepta tout de suite de le publier. Il sentait sans aucun doute qu’il rentrerait dans ses frais, puisqu’à ce jour il doit approcher les 10 000 ventes. Depuis, je continue à travailler sur cette question du comportement au combat et chaque fois que j’ouvre _Sous le feu_, je constate rétrospectivement les manques qu’il peut contenir et les insuffisances qu’il peut avoir. Mais même ainsi il a plutôt intéressé. Je regrette un peu qu’à une voix près l’Association des auditeurs de l’IHEDN ait préféré remettre le prix Vauban 2014 à Alain Finkielkraut (il fallait que ça sorte, désolé) mais les récompenses n’ont pas manqué, les projets de documentaires aussi, hélas pour l’instant non aboutis, et surtout les mots gentils de lecteurs, militaires bien sûr mais aussi civils. J’avais pris soin, outre de rendre le livre accessible aux non-initiés, d’essayer de lui donner un côté management utile tous. Depuis, j’interviens assez régulièrement pour expliquer comme l’armée parvient à sélectionner, former, conserver des individus capables d’accepter d’aller volontairement dans une zone de mort et de s’y comporter au mieux. Je ne désespère pas de donner un petit frère à _Sous le feu _dont je peux déjà dévoiler le titre provisoire : _Théorie de l’assaut_. En attendant, ce que je considère comme le testament d’une première vie est publié à nouveau et je vous en souhaiteune bonne lecture.
Publié par Michel Goyaà 7/25/2019
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le feu
JEUDI 11 JUILLET 2019 THE RETREAT OF AMERICAN TROOPS FROM IRAQ AND ITS CONSEQUENCES (2010) In the night of August 18, 2010, the last American combat unit that was still stationed in Iraq crossed the border of Kuwait. Although former president Obama had announced an “accomplished mission”, no particular ceremony was held to celebrate the success of the mission when the American troops finally left the country of Iraq. It is true that the overall political assessment of this military mission, which is the most important mission the Americans asserted since the war in Vietnam, remains rather undefined. We are still far from attaining a “better peace”, the goal to every war accordingto Liddell Hart.
A COUNTRY FACING DIVISION One of the main issues Iraq is dealing with is the problematic democratic transfer of power to the Iraqi government. Not only does this new Iraqi government maintain ties with Iran, in the near future it will also encounter difficulties to keep the country together as division seems more probable every day. Although Nouri Al-Maliki, who was elected in 2008, seems to be a statesman, the political body of the country has not succeeded in creating an actual state since the elections of 2005. Furthermore, since the tensions that arose in 2006 and 2007 partisan and sectarian egotisms prevail all over again. Currently, at the very end of the legislature, fundamental laws regarding the development of the country, the oil industry and the status of political parties and regional governance are still on hold; as well as the referendum on the future of the city of Kirkuk. Moreover, the country of Iraq is rated 176th out of 180 countries regarding its political integrity and the rivalry between political parties and ministers is very similar to a struggle between predators. Due to the unprogressive political system of Bagdad, a gap has occurred between the government and the rest of the Iraqi society and the local administrations. A symptom of this problem is the degradation of the security situation since the departure of the American troops in 2009. From August to December 2009, terrorist attacks increasingly occurred in the city of Bagdad. Within four months, at least 400 people got killed, which led to the postponement of the legislative elections from January to March 2010. And still, Bagdad stays one of the world’s most dangerous cities, and throughout the country of Iraq, 15 to 20 people get killed daily. Djihadist movements are still present, and their Sunnite adherence shows the disappointment regarding the political popularity of the Sunnites and their fear formarginalisation.
The cause but also the consequence of this security situation is the fragmentation of the security forces, which is increasingly visible in the allegiance to the government and has therefore become a political issue. Maliki has the upper hand in the operational command of Bagdad and the presidential brigade, whereas the 17th division command in the south of the capital together with the 6th division in the airport and the two Kurdish divisions (the 15th and the 16th command in the mountains) assure the second security circle. Another event, which shows the government’s increasing concern about its own security forces, is the arrest and quick release of fifty government officials of the ministry of interior mid-December 2008 under the accusation of “Attempt to organize a coup against the government”. It is true, that the Ministry of interior, comprises all the so-called parallel forces of the other ministries (forces for oil protection, electricity protection etc.), and has therefore become the first employer of the country with a force of over a half a million men. While facing this governmental paralysis, several armed forces are on standby. The Sahwa movement, of which the Maliki government has fired the militias, still exists and retains the option to rise again through an armed confrontation. The same goes for the Army of Mahdi, which is clearly waiting for the Americans to leave. The green line that separates Kurdistan from Arab part of Iraq is over armed, especially in the oil-rich region of Kirkuk. After the period of ethnic cleansing by Saddam Hussein, the Kurds moved back to this region, impatiently waiting for the referendum provided for by the constitution, which would enable them to annex Kirkuk to the autonomous zone. Such a decision would immediately marginalize the Sunnites, whose only source of oil revenue would disappear. It would also cause concern in Turkey, who would be the least to be happy to see a powerful and prosperous Kurdistan emerge at its borders. The Americans are in a very peculiar position regarding this situation. They are anxious to maintain a Sunnite counterforce to a government that has close ties with Teheran, but they also want to spare Turkey. They believe that a Kurdish annex of Kirkuk would be too dangerous, what would mean that they alienate their true ally in the region. Therefore, they support the enactment of a law for the equal distribution of hydrocarbons. All local political actors however, have declined this law. Kirkuk is of such strategic significance to both the Kurds and the Arab Sunnites, that the situation in this area has been put on ice/frozen before possibly becoming the epicentre of acivil war.
The moment of truth is approaching. While Iraq is still on the front page of every American journal, on the site the Americans troops fail to maintain their unity. The cornerstone of Iraq’s security has disappeared as well as the major tool of the American policy in the region. However, the capacity to act in response to local and regional events shouldn’t be given up. Therefore the armed forces have committed themselves to a new metamorphosis. THE LOCAL ALLIED ARMIES. In Iraq, the Americans maintain a strong relationship with the two major local armies: the autonomous Kurdish army (counting almost 200.000 Peshmergas), and the Iraqi national army, which is dependantof the Americans.
The Iraqi army is to a large extent equipped with American materials, which generates immense revenues (1,6 billions dollars for the 140 chars M1) and which makes it logistically easier for the American to retreat ; as they can leave a great part of their material to the Iraqis. The strengthening of the Iraqi army has become a necessity because of the retreat of the American brigades, which delivered a great part of the means for transport, logistics and support to the Iraqi. Currently, the Iraqi army is nothing more than a collection of infantry battalions. Its main points of weakness are its logistics and its maintenance; therefore it requires permanent support of the Americans. Moreover, the Iraqi army almost entirely lacks of air force, which means that every action taken against a regular army will equally necessitate American aerial support. The ongoing transformation is about human. The Iraqi national army, which is counting 220.000 men, is dependant of 50.000 American soldiers who will only to stay until the end of 2011. This time span and volume of force corresponds with the plans the Americans made in 2003, after the fall of Saddam Hussein. The volume of the American forces, councillors, and especially the Special Forces that will stay after the end of 2011 has not been determined yet. The number of 10.000 men has often been raised, keeping in mind that it is also possible to use civil contractors. At the Pentagon, this kind of civil employees is already more numerous than the number serviceman and it deployment of these contractors would reduce the military visibilityin the region.
We still need to determine who will be commanding this American-Iraqi army. It’s appointed chief of staff himself, general Zebari has openly declared his preference for a long-term American presence in Iraq (at least until 2020). This will secure the respect among the Iraqi population towards the army in general and the way in which it provides security. This growing popularity however, makes the army more threatening in regard to the weak government. Regarding the fact that modern Iraq went through seven “coups d’état”, we cannot exclude the possibility that the Americans will use this asset in times of chaos like we saw in 2006, or alignment with Iran. Furthermore, the construction of army bases in the cities of Bassorah, Mossoul, Kirkuk and Erbil, shows the will to rapidly reimplant terrestrial combat units.THE REGIONAL DEVICE
‘Central Command’, the American military device in the region, remains strong and is even growing. First of all it supports a number of military bases along the Arabic Gulf, from camp Arifjan in Kuwait (which hosts more than 15.000 men), the smaller air bases of Msirah and Thumrait in the Sultanate of Oman to the large bases in Bahrain (Manama, for the 5th fleet) and Qatar (Airforce and logistics). The costs to enlarge the bases in Bahrain and Qatar are already exceeding 1,5 billion dollars. The United States’ 5th fleet maintains at least one naval air force group as well and an amphibious one. In the second sphere of this device, the Americans profit from the bases of Diego Suarez, throughout the Indian Ocean, in Djibouti and Incirlik and in Turkey. Although the terrestrial forces of the Americans may have become limited, the aerial strike capacity remains considerable. The second part of this device is the Saudi ally, who has been delivering equipment to the Americans since the ’60-ies. Over the next twenty years, Saudi Arabia will profit from the delivery of another 63 billion dollars worth of equipment. This is probably the reason why the United States wants to make their Saudi ally the next rampart against Iran and Iraq. The third part of this device is the integration of two local forces into two networks. The first network’s main goal is the fight against terrorism while mainly focusing on Jordan. A Special Operations training centre has been set up in order to fight terrorism throughout the whole region. Jordan is the general training and education base for the Arab allies of the United States, for which the country receives 700 million dollars annually. The second network is an anti-missile defence project based on the only X-band radar, which is installed in the Neguev desert in Israel. The Obama administration is lobbying for the development of another radar in one of the Gulf states. These two X-band radars, which would be connected to the anti-missiles defence systems Patriot and THAAD (delivered to the monarchies of the Gulf) and the AEGIS radars of the 5th fleet, would enable the Americans to set up a strong anti-missile defence network in order to face a possible ballistic and nuclear attack from the Iranians. This network would be integrated in the European anti-missile defence system, which is currently underconstruction.
At the same time the Iranian threat is being used to force indirect cooperation between the Gulf states, Israel and NATO under an American umbrella. However, on the other hand this anti-missile defence cooperation could be seen as the acceptation of the nuclearisation of Iran. Teheran could also see it as an alternative to coercive action against Iran or to the nuclearisation of Saudi Arabia as a whole. Behind this network there is the temptation to create a new CENTO (Central Treaty Organization), which associates Iraq, the Gulf states and the Middle-East and maybe Turkey in order to be able to create it during the Middle-Eastern meeting of NATO. THE RENEWAL OF ASYMMETRY _Prima facie_, the retreat of the American terrestrial forces from Iraq doesn’t seem to affect the general military capacities of the United States in the region as a whole. We could say that these have even increased after the recovery of fifteen to twenty combat brigades from the Iraqi mud. Furthermore, we could also assume that the investments made in infrastructure in the Gulf states have also been beneficiary to the American military effectiveness in the region. However, in reality these capacities have depleted. The retreat of the American forces from Iraq has coincided with the strengthening of the troops that are deployed in Afghanistan. Moreover, the consented efforts that have been made in the wars against non-state organizations in Iraq and Afghanistan, have considerably diminished the physical and the moral capacities of the American forces in the medium term (46.000 American soldiers got killed or hurt, 1.000 billion dollars were spent). The capacity of the American troops in the Middle-East exist thus almost exclusively out of strike and counter-strike capabilities. However, the campaign of Israel against Hezbollah in 2006 shows that these means are little adapted to possible enemies such as non-state actors that are embedded in the Middle-Eastern society. The threat of Al-Qaeda may have diminished; it still exists and is maintained in the outskirts of the Arabic world (Somalia and Yemen). The massive terrorist attacks in Iraq are the evidence of the fact that Al-Qaeda (Islamic State in Iraq) could re-emerge whenever it would like to. The lesson learned from the “war on terror” is that the main enemy of Al-Qaeda aren’t the American but, in fact, the Arabs themselves. The second threat, which might even be more important right now, is Iran and its allied organizations such as Hezbollah, Hamas and although less important, the army of Mahdi in Iraq. Iran is developing a system similar to that of Hezbollah but on a bigger scale and endowed with a high capacity anti-aerial system. From a military point of view, this defence system as a whole can be considered as very effective but with limited offensive capabilities, especially after the setting up of a regional system of anti-missile and anti-rocketdefence in Israel.
Today we stand with two military tools; on one hand there is Iran with its allies, and on the other hand the US and its allies, both cancelling each other out and incapable to defeat the other. All this indicates the set up of a new cold war in the Middle-East in the years to come, with China as a disturbing force as its interests in the region are increasing. Publié par Michel Goyaà 7/11/2019
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, Michel Goya
MERCREDI 10 JUILLET 2019 SUR ARMY STORIES POUR PARLER DE L'HISTOIRE DE LA FÊTE NATIONALE Army Stories (ici) est la première chaîne française entièrement consacrée à la chose militaire. On y trouve d'excellents documentaires et reportages sur les soldats et les événements qu'ils ont vécus ou créés. J'y évoque maintenant l'histoire de la fête nationale. C'est ici Publié par Michel Goyaà 7/10/2019
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MERCREDI 3 JUILLET 2019 UNE RÉVOLUTION AFRICAINE DANS LES AFFAIRES MILITAIRES ET AUTRESÉTUDES
J'ai
le plaisir de votre présenter la nouvelle version modifiée et largement augmentée de La révolution africaine dans les affaires militaires. Ce petit ouvrage (24 pages) de Laurent Touchard et moi-même est disponible sur Amazon icien
version Kindle (le format Kindle est lisible sur ordinateur). Toutes les études sont disponibles en version pdf. Il suffit de demander par mail (goyamichel@gmail.com). Il est aussi toujours possible, sans obligation, de faire un don paypal (bouton "faire un don" en haut à droite). Publié par Michel Goyaà 7/03/2019
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